• Situation

• Situation des moyens d'existence

Communication des variations en pourcentage de la taille des troupeaux (ménages ayant perdu des têtes de bétail suite à la crise ou qui, à titre de mesure d'urgence, ont dû sacrifier une partie de leurs animaux). Explication : cet indicateur s'avère pertinent pour les ménages obtenant une partie ou l’ensemble de leurs revenus de l’élevage (p. ex. les pasteurs). Pour certains ménages, l’élevage constitue une source de revenus régulière qui leur permet d’acheter la majeure partie de leurs aliments (céréales, légumes, etc.) sur le marché. La perte d'animaux a également des conséquences sur la résilience des ménages, notamment en cas de catastrophes et de tensions futures. Par ailleurs, la disparition d’une perte du bétail peut réduire la capacité des ménages à générer des revenus découlant du transport des produits jusqu’au marché ou de la réalisation de certaines activités agricoles, telles que le labourage.

Zone géographique/zone de moyens d'existence ; Groupes socioéconomiques ; groupes de moyens d'existence (pasteurs, agriculteurs, commerçants, etc.); Période pour atteindre l'objectif.

Surveillance du niveau de référence et de l’avancée (ou du Niveau de fin de projet (endline)) Prise en compte de la saisonnalité. Méthodes de collecte de données: Enquêtes ménages, Groupes de discussion; Informations secondaires, informations d’autres parties prenantes

• Production primaire

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Cet indicateur gagne en précision lorsqu'il est évalué en pourcentage des ménages. Si ces informations ne sont toutefois pas disponibles au cours des premières phases d’une situation d’urgence, le pourcentage des communautés peut être appliqué en tant qu’indicateur indirect. Niveau de référence : perte d'animaux directement liée à la crise et, ensuite, à la vente, au sacrifice ou à la réduction du cheptel en tant que mesure d’urgence. Évolution : les niveaux antérieurs à la crise ont-ils été rétablis ? Attention : - Une diminution de la taille du cheptel peut également être le résultat d’une insuffisance de fourrage ou d’aliments, d’un manque de temps pour prendre soin des animaux, d’une carence en eau, de l'existence d’animaux malades ou âgés, de la disparition de leurs abris, d’un besoin d'argent ou d'aliments. - La perte d’animaux peut également modifier le statut social d’un ménage et, par conséquent sa solvabilité, notamment dans les sociétés nomades ou pastorales où la taille du cheptel constitue un symbole de réussite. - Il peut s’avérer difficile de calculer la taille des cheptels dans certaines cultures préférant éviter de répondre aux questions concernant la richesse et les actifs détenus. Pour plus d'informations sur la méthodologie : FAO : Contribution de l’élevage à la sécurité alimentaire : http://www.fao.org/docrep/016/i2373f/i2373f.pdf