Proportion/pourcentage des ménages bénéficiaires communiquant que leur modèle de dépenses est au moins revenu aux niveaux enregistrés avant la catastrophe (ou au niveau de référence) et que leur seuil de protection des moyens d'existence est atteint. - Livelihoods Centre
Agrégateur de contenus
Proportion/pourcentage des ménages bénéficiaires communiquant que leur modèle de dépenses est au moins revenu aux niveaux enregistrés avant la catastrophe (ou au niveau de référence) et que leur seuil de protection des moyens d'existence est atteint.
Code: | |
Niveau Résultat: |
|
Objectifs: |
|
Description: | Cet indicateur permet d’identifier les changements du modèle de dépenses du ménage par rapport aux niveaux enregistrés avant la catastrophe (ou au niveau de référence) et de déterminer si le seuil de protection des moyens d'existence est atteint. Il se fonde sur l'approche HEA/HES. La réduction des dépenses liées aux besoins essentiels et immédiats indique une amélioration de la sécurité alimentaire et une évolution positive de la crise. Il s’agit d’un indicateur indirect de la stabilisation de la situation et du processus de relèvement. Parmi les changements du modèle de dépenses figurent notamment : la réduction des dépenses alimentaires, l'augmentation des dépenses destinées à d'autres besoins essentiels, tels que l’éducation ou la santé, l’augmentation des dépenses liées aux actifs d’existence, la capacité de remboursement des dettes, etc. - Distributions alimentaires/monétaires. - Interventions visant à réactiver les moyens d’existence (rétablissement des sources d’alimentation/de revenus). |
Ventilées: | Zone géographique/zone de moyens d'existence ; Genre, âge, handicaps, maladies chroniques, rapport de dépendance du chef du ménage (pour ménage) et tout autre critère pertinent, telles que la nature du contexte (urbain ou rural), l'identité religieuse, ethnique ou politique; Groupes socioéconomiques ; groupes de moyens d'existence (pasteurs, agriculteurs, commerçants, etc.); Période pour atteindre l'objectif. |
Changement d'adresse: |
|
Source de données: | Une collecte d'informations primaires ou secondaires peut être réalisée en fonction du contexte Niveau de référence/niveau de fin du projet. Il convient de considérer la possibilité de réaliser une évaluation à mi-parcours pour les programmes pluriannuels Données secondaires. Sources fiables/pertinentes d'autres acteurs, de groupes thématiques (clusters) ou du gouvernement. Méthodes de collecte de données: Analyse des données secondaires; Enquêtes ménages, Groupes de discussion; Le ménage constitue une unité d'analyse et ne permet donc pas d’obtenir des données intra-ménages ou des informations sur les inégalités pouvant exister au sein d’un même ménage. |
Secteur/sous-secteur: |
|
Source: | CWW-2 gFSC-1 gFSC-3 OCHA-1 ACF-1 OXFAM-1 |
Exemples: | null |
Measure notes: | Changement significatif. Une comparaison doit être établie avec le niveau de référence enregistré avant la catastrophe. Cet indicateur devrait analyser si la qualité des actifs acquis (aliments, actifs du ménage, actifs de production) est identique à celle enregistrée avant la catastrophe. Il convient, dans la mesure du possible, d’utiliser le modèle de l’enquête nationale sur le revenu. À défaut, il est conseillé d'avoir recours au modèle du questionnaire HEA. Les données collectées doivent permettre de couvrir les groupes de dépenses suivants : aliments de base ; denrées autres que les aliments de base ; articles ménagers ; eau ; intrants agricoles (semences, engrais, outils, produits de lutte antiparasitaire, sacs, bétail, fourrage, main d’œuvre) ; soins médicaux et de santé ; transport ; dot. L’évaluation doit porter sur : > Tout changement dans la composition générale des dépenses du ménage par rapport au niveau de référence > Tout changement dans les dépenses prioritaires du ménage par rapport au niveau de référence > La proportion des dépenses du ménage consacrées à l’alimentation par rapport au niveau de référence - Il serait utile d'envisager une application intersectorielle et de tenir compte de la contribution de tous les secteurs concernés. - Un lien doit être établi entre les indicateurs des sources d'alimentation et les modèles de dépenses. - Les niveaux/seuils peuvent varier en fonction du contexte. Exemples : Pourcentage des ménages par tranches de dépenses alimentaires (p. ex. pourcentage des ménages destinant plus de 75% de leurs ressources à l'achat de la nourriture). Une autre possibilité consiste à élaborer un diagramme circulaire indiquant le pourcentage des ressources destinées à chaque catégorie de dépenses avant et après la crise. Attention : - Afin de garantir une meilleur évaluation, les dépenses doivent également intégrer les valeurs non monétaires. En ce qui concerne l’alimentation, il est important de se baser sur les aliments consommés plutôt que sur les vivres achetées. La valeur des produits non achetés constitue également un indicateur indirect du capital social. Pour plus d'informations sur la méthodologie : Measuring food security using household expenditure surveys (Évaluation de la sécurité alimentaire à partir d’enquêtes sur les dépenses des ménages) : http://www.ifpri.org/publication/measuring-food-security-using-household-expenditure-surveys Les concepts peuvent être désagrégés pour préciser les dépenses associées à certains groupes clés (vêtements et chaussures, alimentation, intrants nécessaires à l'activité économique [par exemple, engrais]) puisque chacun d’entre eux permet de tirer des conclusions à différents niveaux. Diverses méthodes permettent d'arriver à ce résultat : la mise en œuvre d’un programme de transfert monétaire ou d’un programme spécifiquement axé sur le développement de la production agricole. Sujet moins sensible que les revenus, les dépenses constituent un moyen plus fiable de calculer la richesse d’un ménage. Il convient toutefois de bien comprendre le contexte pour pouvoir déterminer si la situation s’améliore ou empire. Plus concrètement, lorsqu’une distinction est établie entre les zones rurales et urbaines, l’analyse des dépenses ne tiendra pas forcément compte du fait qu'une partie des aliments est produite directement par le ménage (ou que le logement est moins onéreux). L’interprétation des résultats demande donc une certaine prudence. Qui plus est, plus le temps aura passé entre la date effective des dépenses et le moment de l’enquête, moins la réponse des participants sera précise. |